C’est quoi ?
Cette question avait été posé initialement en 2007 sur mon défunt blog. J’avais eu une série de réponses plus ou moins insolites que je n’hésite pas à retranscrire, tellement à l’époque, ça avait égayé ma journée :
Les plus gourmands : Sab et Olivier qui offraient ces pinces comme mini-baguettes à leurs invités pour l’apéro, reinefeuille qui proposait de brider une volaille avec (le tour est en plastique reinefeuille, impossible de faire cuire), Sylvie qui voyait en elle des mini baguettes chinoises, Gredine qui s’en servirait bien pour manger des cornichons.
Les plus imaginatives : Gracianne qui me voyait bien participer à un casting Mac Gyver (très bonne idée Gracianne, je vais y songer sérieusement). Rominette qui voyait ces pinces en hérisson.
La plus pragmatique : Joe qui s’en servait pour se gratter l’oreille
Et enfin les grandes gagnantes : number one Brigitte, puis dans l’ordre d’arrivée, Auré, Choupette, Frédérique, Chapata pata.
Il s’agit bien entendu d’une épingle à cheveux que nos grand-mères utilisaient pour faire leur chignon. J’ai bien essayé cet usage, mais je n’ai jamais réussi. Cette petite épingle était omniprésente chez nous, pas pour le chignon, mais parce que lorsqu’on sait s’en servir, elle devient un redoutable dénoyauteur à cerises : il ne faut pas plus de 10 mn pour en dénoyauter 500 gr, évidemment avec un peu d’expérience.
Vous pouvez me croire sur parole, chez nous y’avait un verger et dans ce verger des cerisiers. Et puis dans ce temps là, il y avait encore des arbres le long des routes et ces arbres, c’était des cerisiers. Comme on en avait pas assez chez nous, et bien, on les louait afin de récupérer leurs fruits, notamment pour faire du kirsh et puis aussi des bocaux, des clafoutis, des tartes et de la confiture. Pour la gnole et le clafoutis, on ne dénoyaute pas, pour la confiture si. Nous étions donc des as du dénoyautage de cerises, parce qu’il fallait les remplir les étagères de la cave.
Pas besoin d’un long apprentissage : regardez bien les quelques images ci-dessous qui valent mieux qu’un long discours :
Facile non !
- Beignets : les beignets de Z
- Bergamotes de Nancy
- Comment dénoyauter des cerises
- Confiture de cynorrhodons
- Crème au Kirsch
- Crème renversée
- Ecorces d’oranges confites
- Galette des Ardennes ou la galette d’Evelyne
- Gâteau bon accueil aux écorces d’oranges
- Histoire d’avions et d’aviateurs
- L’échiquier
- La crème de lait bouilli
- La Glaise, la Gaize d’Argonne et les truffettes, poteries de Passavant
- La maladie de lyme
- La tarte aux pommes
- La véritable galette lorraine aussi appelée quiche lorraine
- Le cidre ou le temps des pommes
- Le foin et la paille
- Le gratte-cul
- Le pied-rouge
- Le voyage en Alsace
- Les Bisticks : le BN et les losanges au noix
- Les Délicieux : gâteaux au miel
- Les escargots
- Les fraises des bois
- Les gaufres
- Les oeufs mimosa et le céleri rémoulade
- Les sangliers
- Mon père ce bricolo
- Pains perdus
- Pâté Lorrain
- Petits fours duchesse
- Tuiles classiques