C’est à l’occasion d’un repas dans un restaurant qui cuisine au Wok (le tiger wok) que j’ai eu envie de m’essayer à cette recette. Cette petite sortie a réveillé des souvenirs chez moi ! D’abord le Wok, oui, j’en ai un, ça fait des années qu’il est au fond de mes placards mais le trouvent trop grand je ne m’en servais jamais. Et puis ma copine Michèle dont le mari est d’origine asiatique…
C’est la belle mère de Michèle qui lui a appris cette cuisine. Un soir, elle a voulu nous faire partager son art culinaire et nous a concocté un petit plat avec lequel nous nous sommes régalés. Et bien évidemment, j’ai enregistre cette recette dans mon précieux classeur recueil. On ne se refait pas, y’a des vices qui vous suivent. Alors, revenue du restaurant, j’ai sorti mes précieuses notes, j’ai fait mes courses et me suis lancé dans de nouvelles explorations, nostalgie oblige. Je m’attendais à des réflexions du style : « mais tu sais bien que j’aime pas les champignons, pffffffff y’a trop d’oignons, t’as pris des pâtes à soupe !….. » Mais rien……… Enfin si si, ils ont dit : « Et t’as fait que ça….??? »
La recette :
1 oignon à roussir (j’ai pris trois petits oignons frais pour 5 personnes)
Une ration de poulet pour 2 personnes, 2 rations pour 4… etc
1 petite carotte par personne
1 choux chinois pour 4 personnes (on peut forcer et en mettre plus)
1 branche de céleri par personne
1 concombre (facultatif)
Champignons à volonté
Huile d’olive
Piment (1 ou 2 piment oiseaux, en fonction des papilles)
Vermicelle de riz ((j’ai mis 250 gr mais c’est un peu juste pour 5) ou pates de riz aux oeufs
Le Vermicelle de riz doit être cassé et trempé 10 mn dans l’eau froide avant la cuisson. Il cuit directement dans le wok en quelques minutes ensuite. Prendre cette indication en compte.
Le truc, c’est de tout détailler en petits morceaux. On émince très finement l’oignon, on coupe le poulet en petites lanières, on transforme les carottes et le cèleri en tout petits cubes, idem pour le concombre qu’on a le droit d’oublier (ce que j’ai fait, j’ai oublié de le mettre mais ca n’a pas nui au plat) et on coupe en fines lanières le chou chinois (sans détacher les feuilles). On émince les champignons.
Ensuite, on met l’huile au fond du wok (Michèle n’avait pas de Wok mais un grand faitout), et on met les ingrédients les uns après les autres,en commençant par ceux qui demandent le plus de temps de cuisson et en finissant par ceux qui demandent le moins de temps de cuisson. On ne les retire pas, on les accumule et on reste près de son wok à tourner pendant la cuisson… D’abord les oignons, qu’on fait revenir, puis le poulet qu’on fait revenir, puis les carottes qu’on fait revenir, puis le chou qu’on fait revenir, puis le cèleri qu’on fait revenir et enfin les champignons qu’on fait revenir. Quant au concombre il ne doit pratiquement pas cuire. En dernier, on ajoute le vermicelle, on continue à tourner vivement. On ajoute un peu d’eau et on couvre pour que ça dégage un peu de vapeur. Ce sera cuit en quelques minutes. On goute, on sale, on ajoute un peu d’épices et si c’est prêt on passe à table. (J’ai utilisé du vermicelle de riz, si vous utilisez des pates, il faut se conformer aux indications du paquet).
Aujourd’hui, c’est un plat que je fais couramment et qui est fort appréciée de ma famille. Je pense qu’on peut s’amuser avec l’assaisonnement, mais aussi les ingrédients. Les Végétariens purs et durs remplaceront par exemple le poulet par du tofu. On peut aussi utiliser un poisson un peu ferme…. A votre imagination !
Michèle a déménagé depuis bien longtemps et j’ai totalement perdu sa trace, elle doit être en région parisienne ou peut-être est-elle redescendue dans son Jura natal. Alors je me dis que peut-être, si elle fréquente les blogs, elle reconnaîtra sa recette et moi avec !